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L'Orchestre de Contrebasses

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Présentation du spectacle

Musiques de l’Homme

L’Orchestre de Contrebasses

 

Contrairement à l’animal, l’Homme, en inventant des algorithmes destinés à résoudre des problèmes ou à exécuter une tâche, peut volontairement s’esquiver devant sa propre existence.

La musique, elle, n’est pas un problème ni une tâche, elle est le souffle de la vie. C’est pour cette raison que L’Orchestre de Contrebasses fort de ses quarante années d’existence continue dans cet envahissement numérique à porter cette étincelle lumineuse. Ce souffle de vie qui malgré la stupéfiante capacité des calculateurs à reproduire le monde reste cet obscur objet du mystère.

Et garder, quelquefois, un peu de mystère, ça peut pas faire de mal !

Redoublant d’effort et de vitalité, luttant contre un divertissement avachi, sur les musiques incontournables de leur répertoire (Bass, bass, bass, bass, bass & bass, Touetatou, Heureuse qui comme Elis) ainsi que sur de nouvelles créations (Celtic Dream, Artificiel Paris, Bass-Express), les Hommes : Grégoire Dubruel, Christian Gentet, Xavier Lugué, Étienne Roumanet, Léonardo Teruggi, Yves Torchinsky, arrachent ces mastodontes de leur léthargie pour les faire danser, chanter, et aussi rêver, car tout est esprit et le bois dont sont faites ces « stradivarius » géantes, est esprit lui aussi.

Un concert au naturel, lumineux sous les projecteurs d’Emmanuelle Vérité.

Un souffle de sons qui matchent avec ce qui dans la vie veut la vie.





Une formation unique au monde qui visite librement toutes les musiques.

Venus d’horizons très divers, de la musique contemporaine au jazz en passant par le classique, ces huit contrebassistes en alternance (six sur scène) sont la cheville ouvrière de la scène musicale française, on
reconnaît Jean-Philippe Viret au coté de Stéphane Grapelli, Didier Lockwood ou Richard Galliano, Yves Torchinsky dans L’Orchestre National de Jazz mais aussi au coté de Vincent Delerme et Renaud, Gregoire Dubruel avec Agnès Jaoui, Olivier Moret avec Jérôme Savary et William Scheller, Etienne Roumanet à L’Orchestre de Paris, Christian Gentet avec Alan Stivell ou Angel Parra, Xavier Lugué avec Biyouna et Leonardo Terrugi au coté de Juan Jose Mosalini.


« L’Orchestre de Contrebasses est un groupe unique au monde. Leur jeu tient du cirque version Zingaro, du spectacle musical version Aperghis, de la chorégraphie meublée, jamais de gag, toujours de la musique.

Le plus surprenant, c’est qu’avec ces atouts : le coté immédiatement spectaculaire de la contrebasse, cette monstruosité du geste et du coffre, le soin mis aux déplacements, aux postures, les éclairages d’un
bout à l’autre, la musique reste à ce point en première ligne.

La musique, quelles musiques ? Toutes les idées possibles de la musique - classique, contemporaine, jazz, world, rock – simplement dans l’idée qu’attend la contrebasse. On n’ose pas regarder une contrebasse de face. On n’ose jamais regarder les gros. On la compare
à une géante, à une éléphante. Elle en a la grâce, la mobilité. C’est un moment d’enfance sans bassesse, une écoute du monde, l’écoute de chacun pour arriver à cette légèreté, ce degré de présence. Un enfant qui voit ça est musicien pour toujours.  » Le monde : Francis Marmande
 

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