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Minino Garay

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Présentation du spectacle

Nouvel album pour 11 mars 2022 Speaking tango

Speaking Tango, le nouvel album de Minino Garay marie avec fulgurance trois formes musicales ancrées au coeur de la carrière remarquable du compositeur, percussionniste argentin. Les traditions de son pays, le jazz et le spoken word s’y unissent pour ouvrir une voie originale qui sera marquée à jamais par ce point de départ flamboyant.

1er ablum complètement dédié au «speaking tango », mouvement musical et poétique engagé créé par Minino Garay au début des années 2000.
Inspiré du « spoken word » du New York de la fin des années soixante, plus tard appelé « slam » et qui en est l’évolution directe, c’est le nom que le percussionniste / batteur argentin basé en France depuis 1992 a donné à ce procédé musical dans lequel il déclame les textes des chansons populaires argentines au lieu de les chanter. Pour celui qui les écoute, ces textes déclamés, tirés de leur contexte originel, témoignent d’un nouvel univers sonore, sensuel et direct.

Le jazz et le tango, en tant que formes d’expression mutuelle, sont soutenus par la rythmique du folklore sud-américain. Minino Garay y joue de sa batterie sudaka, avec bombos et cajón et choisit de s’entourer, pour mener à bien ce projet, du pianiste argentin Hernán Jacinto. « Speaking Tango » est donc la rencontre unique entre le percussionniste argentin Minino Garay, aux influences musicales diverses, et Hernán Jacinto, le pianiste le plus polyvalent de la scène argentine actuelle.

Cet album revisite des standards du tango arrangés par Hernan Jacinto (Desencuentro, Volver, Yira Yira), accueille une des compositions d’Hernan Jacinto (Partir), des reprises originales (Los Chicos de Mi Barrio, Que lo Pario!, Adios Tierra mia, Boca con Boca), et de nouveaux morceaux (Speaking Tango, Solo con un beso, Que Carajo, Tus Visceras).
13 titres qui parlent de politique, de beauté intérieure, de blessures, d’amour.

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Plusieurs formations en tournée :

Trio
Minino Garay : voix, batterie
Manu Codjia : guitare
Christophe wallemme : contrebasse

Quartet
Minino Garay : voix, batterie
Manu Codjia : guitare
Christophe wallemme : contrebasse
Cédric Hanriot : piano

Quintet
Minino Garay : voix, batterie
Manu Codjia : guitare
Christophe wallemme : contrebasse
Cédric Hanriot : piano
Laurent Robin : batterie





Présentation des albums précédents


" Tunga Tunga’s Band "

 21 septembre 2018 chez Viavox


" Ce disque est un hommage à mon père, « Tito » Garay, récemment disparu ; rejoignant mon oncle Ranulfo Taborda, les engueulades ont dû reprendre de plus belle !

C’est ce dernier qui m’a familiarisé très tôt au cuarteto, également appelé le Tunga Tunga, inscrit au cœur de la tradition musicale de ma province argentine natale, Córdoba. Ce rythme est un métissage de tarentelles, de paso doble, et d’autres musiques européennes, débarquées avec les immigrants venus s’installer dans la Pampa humide du début du XXème siècle.

En intensifiant la basse de sa main gauche, la pianiste Leonor Marzano crée le cuarteto cordobes et révèle cet équilibre entre les rythmes venus d’Europe, l’accordéon riche de ses contrepoints et le violon ou la flûte qui l’enrichissent de séduisantes mélodies. Les textes se nourrissent de dictons populaires, coquins, et racontent des histoires d’amour, heureuses ou faites de déboires… Cette musique, particulièrement vivante, c’est celle des bals populaires, c’est l’histoire de tout un peuple ; elle fut la seule à être interdite pendant la dernière dictature militaire.

Pour cet album, les légendes du cuarteto ont répondu à mon invitation : Carlos « La Mona » Jimenez, Carlos « Pueblo » Rolan, Ariel Ferrari ainsi que le fils de Leonor Marzano et Miguel Gelfo (fondateurs du Cuarteto Leo), l’accordéoniste Eduardo Gelfo. D’autres musiciens de Cordoba ont aussi collaboré : Diego Bravo, pianiste et producteur artistique et Fernando Huergo, bassiste installé à Boston. Une de ses particularités est due à la présence de l’accordéon très « musette » de Christophe Lampidecchia qui rappelle le son des bals populaires français.

Si la vie m’a plutôt conduit vers la world et le jazz, je suis né au cœur du cuarteto ; ce disque sonne comme une exploration personnelle de mes racines et contribuera à valoriser ce patrimoine musical de mon pays. « Seguí, seguí bailando, porque lo que te toca, te toca… ».

Minino Garay – juillet 2018


" Vamos "

25 septembre 2015 
Avec Baptiste Trotignon (piano), Malcolm Braff (piano) , Manu Codjia (guitare) et Jérôme Regard (contrebasse)



" Le percussionniste argentin frappe encore au travers d'une invitation "Vamos", lancée à un quatuor de musiciens hors-pairs.
Cet opus retranscrit également une carrière riche en découvertes esthétiques de Cordoba à Paris.
Si l'on connaît ses talents de chef d'orchestre, notre gaucho dandy se révèle être aussi un excellent maître de cérémonie.
Que ce soit derrière son cajon, son set de batterie ou à travers la narration dont il parsème cet opus,
le colosse romantique maîtrise les fréquences avec brio, fait jeu d'une élégance exigente et jongle avec les métriques. "

Jazz Magazine - Septembre 2015

L'expression encourageante du titre à fait le tour du monde; elle peut aussi se glisser furtivement dans le langage du charismatique percussionniste argentin. «Vamos» est ici l'invitation de Minino Garay aux musiciens, pour l'accompagner dans cette nouvelle aventure sonore transculturelle mais aussi au public, pour le suivre à travers les paysages de divers compositeurs convoqués.
«Vamos» est, surtout, une imprécation, une expression de la volonté de se surpasser, d'aller au-delà de ses propres capacités reconnues et célébrées. Car, le chemin du percussionniste émigré de Cordoba à Buenos Aires, puis, de cette ville de tango et de rock vers Paris, est un parcours improbable, comme un scénario de film d'aventures, riche d'une progression artistique indéniable et continue. Un chemin de réussite inventé par lui-même dont on connait les joies, mais nullement les souffrances. Pour avancer dans la vie de la musique, ce percussionniste avait pour atout majeur des rythmes folk du nord argentin, qui l' ont aidé à ouvrir les premières portes loin de chez lui. Mais, une fois la surprise exotique conjurée, il lui a fallu beaucoup apprendre et, surtout, croire en lui par-dessus tout. Pour aller de l'avant et transmuter ses limites en énergie illimitée.
Le percussionniste le plus énergumène de Paris -selon la description d'un journaliste reconnu-, avait fait du chemin depuis ses débuts parisiens au sein d'une formation au nom évocateur du sud du monde [Tierra del Fuego], quand la nouvelle diva du jazz, Dee Dee Bridgewater, l'invite à rejoindre sa formation. Chez elle, Minino Garay touche de près un sommet musical qu'il n'aurait osé même pas rêver quelques années plus tôt, lorsqu'il transitait de session en session, sollicité par la fine fleur de jeunes jazzmen français. Ce que la catégorie "percussionniste de jazz" n'existe pas, comme peut exister celle de jazz drummer. Et Garay, même s'il joue de la batterie dans d'autres contextes, n'est pas un batteur "de jazz". Néanmoins, comme nombre de percussionnistes venus au jazz en provenance d'autres cultures musicales, il propose une palette chromatique et un style résolument personnel. Un style énergique, une façon de crier ¡Vamos! qui a impressionné l'excellent batteur de jazz André “Dedé” Ceccarelli, alors compagnon de toutes les aventures de Dee Dee. Ceccarelli devient son parrain [ou le roi mage] musical.
Depuis, l'homme de Cordoba a continué d'honorer la confiance de Ceccarelli, de Jacky Terrasson, de Magic Malik, et d'autres nombreux musiciens. Se frottant au quotidien des musiciens de jazz, européens ou américains, il a assimilé les secrets de cette musique ouverte à toutes les autres. Écoutant et échangeant avec des percussionnistes du monde, il a incorporé des nouveaux rythmes, essayé d'autres syncopes, frotté d'anciennes peaux et frappé bois, métaux et céramiques inconnus. Toujours avec éclat et sans complexe. Avec le sourire, puisque finalement on ne fait que jouer.
À ce jeu, Gabriel "Minino" Garay, se retrouve naturellement leader de ses propres groupes; dans la sphère de jazz, et dans d'autres contextes musicaux, plus folk, ou proche de la pop. Avec aisance, un jour ici, un autre là; son jeu gagne en élasticité et souplesse. Les histoires racontées mille fois par ses mains, lui montent à la gorge. Et sa voix émerge. «Vamos» est au carrefour de toutes les voies explorées par Garay. C'est un concentré d'expériences et un kaléidoscope expressif. C'est le monde pluriel de Minino et une évocation féline et profonde de Buenos Aires; comme la course nocturne d'un chat de gouttière qui rythme le sommeil des vivants et la danse des esprits de ceux qui n'y sont plus.



  " Asado ", Minino Garay et les Tambours du Sud
14 octobre 2013
 

 “Asado” est le 5ème album de l’artiste et grand percussionniste argentin, Minino Garay.
Après avoir exploré dans ses quatre premiers albums tous les registres de la musique latino américaine puis flirté avec le jazz, dans ce nouvel opus, Minino Garay rend hommage à l’Argentine et plus particulièrement à Cordoba, sa ville natale.

Pour ce musicien argentin, français d’adoption depuis 25 ans, le temps était venu de replonger aux sources de la musique de Cordoba avec son cuarteto* traditionnel et d’honorer ses racines argentines.

Ainsi est né “Asado”, du nom d’un plat typiquement argentin, barbecue de viandes grillées, véritable institution populaire qui sait réunir en toutes circonstances, familles et amis dans la joie et en musique.

A l’instar de ce plat argentin, “Asado” est un album festif, chaleureux et tellement vivant, qu’il fait danser l’âme de Cordoba au-delà de l’Argentine.
“Asado” est incontestablement l’album le plus connecté aux racines de Minino Garay, et celui qui exprime le plus fidèlement sa personnalité puissante, sa générosité contagieuse et son charisme légendaire !

Minino a souhaité, pour l’écriture et la composition, collaborer avec des artistes argentins et plus particulièrement de Cordoba pour que l’album prenne corps dans le folklore local.
Sans doute pressentait-il que sa maîtrise redoutable des compositions et des arrangements en ferait un album audacieux et singulier, résolument moderne, à l’image de son éclatante folie musicale.

Avec “Asado”, tel un alchimiste qui revisiterait son histoire, Minino Garay a su transmuter tous les ingrédients du cuarteto, en y mêlant cumbia*, candombe*, et tunga tunga*... pour livrer une œuvre intemporelle et universelle à l’image de son insatiable créativité et de son désir de métissage.

Et tous ceux qui ont eu la chance de découvrir sur scène, la voix puissante et l’énergie de Minino, comprendront que les concerts de la tournée “Asado” promettent d’être passionnés et contagieusement dansants !

* Le Cuarteto est une musique populaire née à Cordoba (héritage du pasodoble et de la tarantela) et jouée par des formations en quartet, violon, piano accordéon et basse.
* La cumbia : est un genre musical et une danse nés au XVIIe siècle en Colombie. Une variante migra vers le Panama, l'autre vers Cuba. La cumbia s'est répandue en Amérique du Sud, particulièrement en Bolivie, au Pérou et récemment en Argentine où elle s'est mélangée aux musiques locales.
* Le Candombe : est un genre musical développé dans la région de l'Uruguay. Le Candombe est essentiellement l'expression de la communauté noire de Montevideo en Uruguay mais on le retrouve parfois en Argentine. Il se joue traditionnellement sur trois tamborilles (tambours), en formation déambulatoire.
* Le Tunga tunga est l’appellation populaire du Cuarteto.


Des artistes d’exception !
Pour Minino, la musique passe inlassablement par des rencontres humaines et l’ouverture à des cultures musicales venues d’ailleurs.
Natacha Atlas, Jaïro, Magic Malik, Majid Bekkas, Pajaro Cazani, Walter Chino Laborde (Fernandez Fierro), Lionel Suarez, Marc Berthoumieux sont venus rejoindre l’aventure d’Asado.
Décidément, « petit » du quartier d’Ayacucho de Cordoba, seconde ville d’Argentine, à quelque 800 kilomètres de Buenos Aires, n’a pas fini de nous surprendre. Nous lui en sommes gré ! 

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