Liz McComb propose plusieures formations en tournée, allant du duo à la grande formation avec une quinzaine de musiciens. Elle peut également se produire sur scène avec des orchestres philarmoniques.
Le temps d'un concert, Liz nous fait parcourir tous les états de la condition humaine : bouleversante et parfois douloureuse, exaltée mais sereine, ardente mais sensuelle, souvent suave et toujours primesautière ... Liz est avant tout émouvante et généreuse, par sa voix, son jeu de piano et son engagement physique absolu.
Un concert de Liz McComb est inoubliable, on n'en ressort jamais indemne.
Symphonic Spiritual Suite
Le 9 septembre aux Invalides, à Paris
En septembre 2018, Opéra en Plein Air invite Liz McComb sur la scène du Château de Haroué et aux Invalides pour une première mondiale en France : le Symphonic Spiritual Suite.
La rencontre choc de deux musiques fondamentales, toutes deux nées au XVIIe siècle, mais rarement croisées.
L’Orchestre d’Opéra en Plein Air – Music Booking Orchestra et Liz McComb transcendent deux destinées divergentes dans une apothéose d’émotion.
Le monde s’apprête à commémorer les 400 ans de la déportation en Amérique, en 1619, du premier contingent d’esclaves africains.
Leurs descendants, évangélisés, ont inventé un chant original, le « negro spiritual». Blues, gospel, jazz, soul, rn’b, reggae, rock, rap…toutes ces musiques modernes en sont issues !
Durant ce même siècle, l’ouverture « à l’italienne » devient la « sinfonia » et le signe de distinction des élites européennes, enrichies par le commerce triangulaire.
Ces musiques évoluent chacune dans son propre ghetto, sans presque jamais se croiser.
Les deux termes de cette dialectique transatlantique fusionneront en une splendide apothéose.
Concerts le 2 septembre au Château d'Haroué, dpt 57 et le 9 septembre aux Invalides, Paris
Nouvel album le 3 novembre " Merry Christmas "
Concerts les 8 et 9 décembre 2017 à l'Eglise Saint Sulpice à Paris
Noël rime avec Gospel : depuis deux siècles, dès les temps obscurs de l’esclavage, les chants de Noël (« christmas carols » en anglais) ont été les plus joyeux du répertoire afro-américain. Aujourd’hui, dans le monde entier, c’est lors des fêtes de fin d’année que les negro spirituals sont le plus chantés, écoutés, achetés… Alors l’album de Noël est hélas devenu un poncif pour une ribambelle d’artistes qui n’ont rien de « spirituel » : un simple plan marketing, exploitant cette fête devenue pour les marchands du temple la plus lucrative de l’année… Rien de tel pour la mystique Liz McComb. Avec elle, Noël redevient une fête enchantée : plus que celle des enfants, celle de l’enfant qu’elle réveille en chacun de nous.
Biographie
Élizabeth McComb est née à Cleveland (Ohio), dans une famille originaire du Mississippi et a grandi au sein d'une communauté pentecôtiste.
Son père, ouvrier, est mort alors qu'elle était encore en bas âge. Sa mère prédicatrice deviendra pasteur.
Elle participe très jeune à la chorale de son église, trois de ses grandes soeurs forment le groupe vocal « The Daughters of Zion », qui connaît localement une certaine notoriété, et qu'on retrouvera, bien des années plus tard, ponctuellement, à ses côtés.
Elle apprend le répertoire des artistes qu'elle admire: The Staple Singers, le groupe familial de Roebuck Staples (1914-2000), Sister Rosetta Tharpe (1915-1973) et surtout Mahalia Jackson (1911-1972). Son frère, trompettiste, lui fait découvrir le monde du jazz. Après de courtes études de violon, elle se met en autodidacte devant le piano.
Le temple de sa mère est un véritable « conservatoire », Liz McComb connaît par coeur des centaines de songs. Au cours de ses études, elle participe au Karamu House Theater de Cleveland - et le plus ancien théatre noir des USA - à l'époque du grand mouvement pour les droits civiques. Dans l'espoir de devenir chanteuse professionnelle, elle passe quelques auditions sans suite à New York.
Elle finit par intégrer un groupe, « The Jean Austin Singers », qui participe à une tournée européenne de blues et de gospel, « Roots of Rock And Roll », dont elle devient une des vedettes.
En 1981, elle participe pour la première fois au Festival de jazz de Montreux, en même temps que Bessie Griffin (1922-1989), elle sera sur la même scène les deux années suivantes, puis on l'entendra au Festival de Negro Spirituals and Gospel Songs de Monte-Carlo. Elle assure les premières parties de vedettes comme Ray Charles ou James Brown.
À Paris, encouragée par Maurice Cullaz, elle forme 1987, l'éphémère quatuor« Psalms », avec la chanteuse La Velle (Lavelle McKinnie Dugan), l'organiste Jerome Van Jones (1947-2005), et le pianiste Gregg Hunter.
Puis, avec ce dernier, elle chante en duo. Ils enregistrent un disque qui est récompensé par le Prix Mahalia Jackson. Elle est très affectée par la mort de Greg Hunter.
Sa carrière se réoriente à partir des années 1990, avec la rencontre du producteur français Gérard Vacher, dont elle écrit: « En ce temps là, j'ai rencontré un Français qui sera bientôt mon producteur. Mais avant d'accepter de travailler avec lui, j'ai prié pour lui, parce que je pensais qu'il étaitfou ... et ... il estfou ... fou comme un renard! ! ! Et de fil en aiguille, certaines choses sont le destin ... »
La liste des concerts, jamais semblables, s'allonge : À Paris, Saint-Augustin (1992), le Casino de Paris (1993), le Théâtre des Champs Élysées (1993), l'église de la Madeleine (1995 & 1996), l'Opéra-Comique 1995, l'Olympia (1998 & 2002), le Théâtre du Châtelet (2000), Saint-Sulpice (2002 & 2009), le Palais des Sports (1998 & 2007), et souvent l'Opéra puis l'Auditorium de Lyon, les festivals de jazz de Marciac (1996 & 1998), Nice (1995), Jazz à Juan (2000 & 2010) -le Festival de Jazz de Montreux (1981/82/83), Athènes (Acropole 1999 & 2004), Londres (Queen Elizabeth Hall 2000) ... et régulièrement la Guyane & les Antilles, l'Espagne, l'Italie, la Tunisie, le Maroc (Fes & Casa), le Liban, Gaza & Bethléem (seule artiste représentant les Etats-Unis) pour le Noël du Millenium, le Canada (Montréal 1998 & 2002), et bien sûr l'émotion de l'Afrique. Rares sont en France les villes qui ne peuvent encore se vanter d'avoir fait salle comble en accueillant Liz McComb, depuis sa rencontre (il y aura bientôt vingt ans) avec son producteurfrançais. Depuis 2006, elle chante aussi Porgy & Bess, et ses propres compositions de gospel avec arrangements symphoniques (Orchestre National de Lyon, de Lorraine, et celui de l'Opéra de Nice).
Au fil des ans, au prix d'un travail acharné, elle s'est imposée par une euvre exceptionnellement féconde et unanimement célébrée: Prix Mahalia Jackson, Victoires du Jazz, EnSound Music Awards, etc.
Chacune de ses apparitions est une leçon magistrale de vérité et de vigueur, d'émotion et de rigueur, jetée joyeusement à la figure des pseudo-vocations académiques et superficielles du show biz ...
Le temps d'un concert, Liz nous fait parcourir tous les états de la condition humaine : bouleversante et parfois douloureuse, exaltée mais sereine, ardente mais sensuelle, souvent suave et toujours primesautière ... Liz est avant tout émouvante et généreuse, par sa voix, son jeu de piano et son engagement physique absolu.
Un concert de Liz McComb est inoubliable, on n'en ressort jamais indemne.
Discographie
Dossier presse
« Un enchantement. Liz abolit les frontières des musiques noires américaines, frontières qui d'ailleurs n'ont jamais été strictes et toujours perméables, laissant les territoires des musiques se mélanger…. tous les morceaux (arrangés par Liz) sont excellents, riches d'émotion et de plaisirs; et comme je le disais au début il n'y a plus de frontières, Liz McComb est la grande diva de la musique noire aujourd'hui … Il faut se laisser emporter… La voix de Liz a pris du grain, de la force, de la rage, de l'ampleur; elle est assurément une des grandes voix du XXIe siècle ». Jazz hot
« Dieu lui a donné la voix, par Romain Grosman Impressionnante d'engagement et de puissance sur scène, timide et discrète, (elle) a trouvé sous les feux de la rampe le lieu pour exprimer ses convictions » So Jazz
“ Liz McComb is easily the most innovative gospel singer performing today. She plays out her bold, yet tradition-rooted wonders not within the U.S. gospel music community from which she sprang but from European concert stages and on recordings made in France. ……McComb and company move from whispers to shouts to create a unique, emotionally overwhelming musical experience. How lucky the French are! » Living Blues
« Liz McComb est une véritable diva, mais dans le bon sens du terme : elle est toujours émouvante…. Liz y est entourée de merveilleux musiciens qui apportent différentes colorations à son chant … C'est un véritable moment de grâce que les spectateurs présents ne risquent pas d'oublier. » ABS Magazine
« A-t-on suffisamment conscience de notre chance, en France, d'être la terre d'expression privilégiée de Liz McComb » Soul Bag
« Liz McComb chante : Life is more precious than silver and gold. Tout est dit dans ces quelques mots, tout est dit sur l'authenticité et la générosité de cette grande Dame. » Blues Magazine
« Liz McComb souffle le show et la foi par Ludovic Demouy Une célébration puisant allègrement dans le jazz, le blues et la soul avec pour ciment la ferveur incandescente du gospel. …… recette de la longévité par Liz McComb : pragmatisme et talent. Avec un timbre pareil, ça devient tout de suite plus évident. » World Sound
« Là où Mahalia interprétait « la musique de Dieu » sur un mode ému et solennel, propre aux baptistes, Liz y a ajouté la ferveur des pentecôtistes. … I believe, entre soul et jazz, revisite plusieurs classiques africains-américains chantés en leur temps par Louis Armstrong ou Ray Charles » La Croix
« Une chanteuse, qui tout en étant habituée aux foules et aux grands espaces, est magnifiquement dans son élément, dans un registre plus intime. » France Culture
« Ses concerts sont de vrais rituels où l'improvisation et l'émotion partagée entre musiciens et public jouent un rôle essentiel. On y plonge en apnée dans les abysses de l'âme afro-américaine, d'une religiosité qui n'a rien de « sulpicien »….. Mahalia Jackson en version Obama » Le Nouvel Observateur
« A mi-chemin entre la puissance militante des Freedom Songs de Mavis Staples pour les droits civiques et de la ferveur spirituelle des offices dominicaux dans les églises à Harlem, Liz McComb exprime la quintessence de la musique afro-américaine … et transcende les époques en évoquant, à travers le chant passionnel de la diva compositrice et pianiste, la mémoire enracinée du gospel irriguée par les courants blues et soul à piquer l’âme. » Libération
« Une des grandes voix du gospel aujourd'hui. L'Américaine Liz Mc Comb, qui a choisi la France comme port d'attache comme avant elle ses prédécesseurs les jazzmen des années 50, sort un 11e album somptueux (« I believe », distr. Naïve). Tout y est parfait : la voix, chaude, puissante et expressive ; l'orchestration, avec des musiciens en osmose parfaite avec l'artiste, et qui révèlent chacun leur singularité au cours de l'album…. …un souffle, un esprit, une présence, quelque-chose de « plus » que les seules notes de la voix et des instruments, qui est là et qui nous touche. La grâce ? Liz appelle cela « l'esprit de la musique » Afrik.com
« Une des grandes voix de la musique religieuse afro américaine (le prix Mahalia Jackson de l'Académie du Jazz ne lui a pas été attribué par hasard...) mais depuis quelques années force est de constater qu'elle a beaucoup diversifié son répertoire vocal et son jeu pianistique (jazz, soul, musiques africaines, caraïbéennes…) Liz McComb ne doit pas être « classée » uniquement dans la catégorie gospel ! Ses talents sont plus larges. » Jazzman
Photos
Fiche technique
A venir
Anouar Brahem English Page
Anouar Brahem Quartet - New program 2024
Anouar Brahem : oud
Klaus Gesing : bass clarinet, soprano saxophone
Björn Meyer : bass
Khaled Yassine : darbouka, bendir
For almost forty years and with a current discography spanning no less than 11 albums on the ECM label, Anouar Brahem has been constantly placing the age-old tradition of Arab music, whose emblem is his oud and its superb finesse, in different situations; not only does he set it in contrast against the free spirit and improvisation so typical of modern jazz, but also against the sophisticated harmonies of the erudite compositional tradition of the West and the refined forms of composition in other ancient cultural traditions from the Orient.
He has organized numerous cross-cultural encounters as well as juxtaposing different musical universes, thereby producing unsuspected potential in new but familiarsounding combinations, something which had never been done before. In 2009, he recorded "The Astounding Eyes of Rita", with a new group that included the soft melding of two sounds: the amazing fluidity of German-born Klaus Gesing on bass clarinet and the flowing notes on the bass guitar of Swedish-born Björn Meyer, to give a mixture of ascetic sophistication and sensuous lyricism so typical of oriental music, declined here by the music of the oud with its notes closely interwoven into the percussive background, played by Lebanese artist, Khaled Yassine. This group has had worldwide
success, both for its rich repertoire and the subtlety of the varied instrumentation, and now, ten years later, it is not only totally up-to-the-minute and more enduring and creative than ever, but Anouar Brahem had made a secret pact with himself never to look back and also vowed to renew his inspiration constantly by accompanying each new project with unusual orchestral combinations. So here, recognizing the lasting qualities of this group, he decided to add a new chapter to this story.
His main resource has been these years of shared experiences with the group, where their coherence and self-confidence has been increasing all the time. Anouar Brahem's new adventure puts his own terrain through the prism of this particular sound universe once again, daring to cast a backward glance at his whole career by mixing a few familiar compositions of the quartet with a scattering of older themes from other projects. This leads to further exploration of the orchestral possibilities of a decidedly unusual instrumentation whose origins lie in an extremely up-to-date kind of cross-cultural chamber music. Within this hugely expansive space, Anouar Brahem and his fellowmusicians
create a softly refined, graceful and dream-like world, borrowed as much
from the contemplative oriental tradition as from jazz. The resulting music, rigorously demanding and poetic, moves constantly between modesty and sensuality, nostalgia and contemplation: it is a magnificently intimate spiritual journey to the heart of sound.
The Astounding Eyes of Rita
Album September 2009, ECM
2019 marks the tenth anniversary of the album. And the interest of the audience is still there, as if it was the first year.
With :
Anouar Brahem: oud
Klaus Gesing: bass clarinet
Björn Meyer: bass
Khaled Yassine: darbouka, bendir
A delightful new assembled by Tunisian oud master Anouar Brahem.
The combination of the bass clarinet with the oud suggests a link to Anouar's Thimar trio, but this East/West line-up often feels closer to the more traditionally-inclined sounds of Barzakh or Conte de l'Incroyable Amour. Klaus Gesing, from Norma Winstone's Trio, and Björn Meyer, from Nik Bärtsch's Ronin, are both players with an affinity for musical sources beyond jazz, and they interact persuasively inside Brahem's music.
A dance of dark, warm sounds, urged onward by the darbouka and frame drum of Lebanese percussionist Khaled Yassine. The album is dedicated to the memory of Palestinian poet Mahmoud Darwish.
Souvenance
Music for oud
Album January 2015, ECM
This project is performed in 2 formations:
- the quartet
with Anouar Brahem (oud), François Couturier (piano), Klaus Gesing (bass clarinet ), Björn Meyer (bass)
- the quartet plus a string orchestra of 20 musicians
Probably Anouar Brahem has never gone so far into the balance between formal elegance and freedom of expression, lyricism and restraint, sensuality and asceticism, as he does here with this new repertoire which seems to ideally synthesize almost fifteen years of his personal and aesthetic quest for an authentic "common understanding" between Orient and Occident. Leading a brand-new Quartet, Brahem here revisits every facet of a musical universe that is at once melancholy and introspective in integrating his sensibilities and instrumental language—undeniably anchored in the Arab tradition—with the Impressionist, evanescent piano of colourist François Couturier, the pulsing sensuality of Björn Meyer's electric bass, and the misty, dreamlike, Nordic romanticism from the bass clarinet of Klaus Gesing.
As if to further emphasize the hybrid nature of his universe, here Brahem plunges his quartet for the first time into the sound-fabric of arrangements that are both sumptuous and minimalist, orchestrating a string-ensemble where the soloists (beginning with the melodic enchantments of the oud) are presented in an organic, voluptuous setting which is particularly stimulating. With ever more refinement in its melodic lines and at once contemplative and subtly narrative in its developments, the music contained in Souvenance possesses those qualities of self-evidence, naturalness and simplicity which are the hallmarks of works of genuine inspiration.
Other show already toured :
Blue Maqam
Album October 2017, ECM
Anouar Brahem: oud
Dave Holland: doublebass
Jack DeJohnette: drums
Django Bates: piano
Prestigious European tours in April 2018 and March 2019 :
Uppsala, Konsert & Kongress (Sweden) | Berlin, Boulez Saal (Germany) | London, Barbican (England) | Dublin, The National Concert Hall (Ireland) | Lyon, Auditorium (France) | Anvers, De Roma (Belgium) | Luxembourg, Philharmonic (Luxembourg) | Morges, Théâtre de Beausobre (Switzerland) | Köln, Kölner Philharmonic (Germany) | Paris, Paris Philharmonic (France) | Blagnac, Odyssud (France) | Zurich, Tonhalle (Germany) | Basel, Musical Theater (Switzerland) | Munich, Philharmoni (Germany) | Hamburg, Elbphilharmonic (Germany) | Lisbon, Gulbenkian Música (Portugal) | Brussels, Palais des Beaux-Arts (Belgium)
Biography
For almost forty years, Anouar Brahem, Tunisian composer and oud master, has been creating music both rooted in a highly sophisticated but ancestral culture and eminently contemporary in its global ambition. Anouar appears in many cross-cultural encounters, as well as developing entirely new links and similarities between styles and worlds whose potential closeness had never been considered until he discovered them. For him it was (and still is) a matter of highlighting the age-old Arab tradition of learned music, represented in its finesse by his oud, not only by confronting his instrument with modern jazz, but also with the sophisticated harmonies of the erudite compositional tradition of the West and refined forms from other ancient cultural traditions from the Orient.
His 11 albums on ECM, label acclaimed by the public and international critics alike (including Astrakan Café, Thimar, Le Pas du Chat Noir, Blue Maqams etc.), together with the triumphant success of his haunting music in concerts held in prestigious halls throughout the world, and his fellow-musicians including a remarkable selection of famous jazzmen such as Jan Gabarek, Dave Holland and jack DeJohnette are sufficient evidence to confirm Anouar's place as one of the most fascinating and inspirational artists in the current world of instrumental music.
His sensitive yet rigorous music constantly redefines a cleverly composite universe of poetry and culture, ever balancing between discretion and sensuality, nostalgia and contemplation.
Awards
De Klara's Classical Music Awards: "Best International CD - World" for Blue Maqams (Belgium, 2018)
Echo Jazz Award: "Best International Musician of the Year" for The Astounding Eyes of Rita (Germany, 2010)
Edison Award for Le Voyage de Sahar (The Netherlands, 2006)
Preis der Deutschen Schallplattenkritik (German Record Critics' Award) for Thimar (Germany, 1998)
National Music Award (Tunisia, 1985)
Reviews
The album is at once an extension and an audacious departure from the tradition of the oud. Despite his formidable knowledge of the maqarnat, an ornate system of modes that anchors Arabic music, he seldom bases his improvisations directly on the maqams. His phrasing is pure and uncluttered, expressing itself through silence nearly as often as sound. ... Composed of elegantly flowing lines and somber, breathlike silences, the music shimmers with the overtones of the piano. ... Mr. Brahem bases several of the tunes on spare, broken chords, repeated in the childlike manner of Satie. Simple though they are, however, they contain beguiling Arabesques. The three musicians rarely appear at once, performing as a trio on only seven of the album's 12 tracks. For the most part, you hear duets - piano and oud, oud and accordion, accordion and oud. The musicians often double each other's lines, but seldom in unison, which enhances the music's intimacy while producing a floating, echo effect.If every band projects "an image of coummunity," as the critic Greil Marcus once suggested, then Mr. Brahem's trio - part takht, part jazz trio, part chamber ensemble - evokes a kind of 21st century Andalusia, in which European and Arab sensibilities have merged so profoundly that the borders between them have dissolved. The image may be utopian, but its beauty is undeniable.
Adam Shatz, The New York Times
Throughout the record, the musicians maintain an exquisite balance and make only subtle changes in tempo or tone. Their sense of melancholy is so natural and comfortable it's childlike. On this tune, "Leila and the Land of the Carousel" a waltzing rhythm and revolving melody suggest a girl on that classic joyride...When he quit the oud for a while and played the piano instead, Anouar Brahem recovered his powers of musical myth-making. On this record, he creates a fairy tale setting and ultimately a storybook ending. The accordion lays down sustained chords like lengthening shadows in a forest. The piano conjures low-key sunlight and offers overtones of reconciliation. And in the arabesque path of "The Black Cat's Footsteps," Brahem finds a way back home to his beloved oud and to the songbird inside.
"All things considered", USA - National Public Radio