RAGHUNATH MANET
Le maître indien de la veena en tournée :
- solo :
- trio jazz : veena, clavier et percussions
Ravi Shankar, célèbre joueur de sitar, qui, ayant habité dix années à Paris, découvert par les Beatles et Yehudi Menuhin, fait connaître la musique indienne.
Comme lui, Raghunath Manet joue de veena (luth indien très vénéré et le plus complexe de l’Inde du sud). Il est aujourd’hui le chef de file et fait de par le monde un travail exceptionnel pour redonner à la veena ses lettres de noblesse.
Raghunath confronte sur scène son art millénaire à la modernité par des rencontres inattendues avec d’autres créateurs de notre époque comme Archie Shepp, Michel Portal, Didier Lockwood, Richard Galliano et Carolyn Carlson. Toujours à la recherche de nouvelles sonorités et de confrontation d’artistes originaux, Raghunath Manet crée des compositions originales accompagné de sa veena, sa voix et ses cymbales. Il fait sonner des thèmes « jazzi » à son propre style musical qui lui donne une liberté d‘expression mélodique : les râgas swing au son des onomatopées qu’il maîtrise avec une intensité rythmique qui lui donne une ouverture hors du commun.
La VEENA est l’instrument le plus ancien et le plus vénéré de l’Inde du sud. Il est considéré comme un instrument divin, noble et difficile.
Toute la théorie de la musique indienne s’est construite autour de la veena, l’instrument majeur et le plus complexe de l’Inde.
Raghunath Manet
Sacré meilleur danseur de l’Inde
Rares sont les artistes qui mènent de front avec maestria une carrière de danseur et de musicien. Raghunath Manet en est l’un d’eux.
Couronné par la critique indienne, Raghunath Manet représente à lui seul la forme masculine du Bharata Natyam, danse classique de l'Inde du Sud. Il est l'un des rares danseurs "homme" à perpétuer la tradition tandava (expression virile de Shiva, le Dieu danseur). Pour Raghunath, il s'agit non seulement de contribuer à la sauvegarde d'une tradition, mais aussi d'enrichir le répertoire en explorant de nouvelles formes d'expression.Dr. Balamurali Krishna, le plus grand chanteur de l’Inde, dit de lui : « Sri Raghunath Manet est un grand joueur de veena et un merveilleux danseur de bharata-nâtyam. C’est un artiste de grand calibre, aux talents extraordinaires. Il maîtrise toutes les subtilités que requiert l’art indien. Incontestablement, Raghunath Manet est le chef de file de la nouvelle génération ».
Danseur, chorégraphe, musicien, compositeur, chanteur, Raghunath Manet est tout cela à la fois. Fils spirituel de Ram Gopal, Raghunath est considéré comme l’un des plus grands artistes indiens. Il est apprécié pour avoir innové et introduit pour la première fois la notion de chorégraphie dans le bharata-nâtyam.
S’il fascine autant, c’est parce qu’en plus d’être un danseur et un chorégraphe exceptionnel, il est un compositeur et un musicien reconnu avec une quinzaine de disques à son répertoire et 3 DVD des spectacles Pondichery, Omkara et Bollywood Ballet. Couronné par la critique indienne, Raghunath représente à lui seul la forme masculine du Bharata Natyam, danse classique de l’Inde du Sud.
Raghunath Manet se produit sur des plateaux internationaux (Opéra–Bastille, Shakespeare Globe de Londres, Théâtre Olympico de Rome...) et compte de prestigieuses collaborations avec Michel Portal, Didier Lockwood ou Carolyn Carlson.
Originaire de Pondichéry (ancien comptoir français de l'Inde), cet ambassadeur des arts traditionnels est l'un des meilleurs représentants du bharata natyam (danse classique de l’Inde du sud) et de la veena (luth très ancien de la même région) ; en 1995 il obtient la médaille d'Or en musique et en danse de l’Académie de Madras.
Alors que la danse féminine de l’Inde est assez bien connue en Occident, la danse masculine est restée oubliée depuis Ram Gopal, ce légendaire danseur dans les bras duquel a pleuré Nijinsky et qui a dansé vers 1950 au Théâtre des Champs Elysées. Raghunath réhabilite cette danse d’homme en rappelant qu’à l’origine, le dieu Shiva est le premier danseur, le Roi de la danse, et que, dans le passé, beaucoup d’hommes dansaient dans les temples. C’est à cette continuité que s’attache Raghunath. Il a reçu son enseignement de maîtres masculins et se trouve ainsi le dépositaire des plus grands maîtres de l’Inde tels que : M.S. Nathan du temple de Villenour, à Pondichéry ; et le dépositaire de Ram Gopal lui-même, qui lui a dédié sa chorégraphie de l’aigle Garuda. C’est ainsi que Raghunath peut interpréter des formes de danse encore inconnues aujourd’hui en Occident mais déjà décrites dans le Sillappadikâram de l'ermite royal Ilango Adigal, écrit au IIe siècle ; ce traité donne le plus de détails sur la musique vocale et instrumentale ainsi que sur la danse qui étaient pratiquées par les Tamouls (Dravidiens, premiers habitants de l’Inde). L’un des chapitres précise les caractéristiques nécessaires pour devenir un grand maître de danse : celui-ci doit être à la fois musicien (savoir chanter, jouer d’un instrument), être expert en rythme et en danse.
La danse de Raghunath reprend les spécificités du bharata natyam exigées dans le traîté du Sillappadikâram : danse à la fois très symétrique et arrondie, linéaire, réfléchie et chorégraphiée. Il reprend aussi les postures des statues, des bas-reliefs des temples de Shiva. Il innove en particulier par ses créations de chorégraphies tout à fait personnelles, à partir de la codification traditionnelle.
En 2000, Raghunath crée à l’amphithéâtre de l’Opéra-Bastille, Chidambaram joué à guichets fermés puis repris sur les grands plateaux internationaux (Shakespeare Globe de Londres, Théâtre Olympico de Rome, Festival International de Madras...), aux États-Unis, en Afrique, en Australie et les grands festivals d’Asie (Hongkong, Singapore, Inde…).
En 2001, il crée et enregistre le spectacle Omkara, avec le violoniste Didier Lockwood à Monaco dans le cadre des Awards Nijinsky de la danse.
En 2003, Raghunath crée le spectacle Pondichéry avec Indra Rajan, dernière bayadère de l’Inde à avoir réellement effectué les rituels dans les temples. Ce spectacle fait actuellementle tour du monde.
En 2004, Raghunath sort chez Mk2, son album Karnatik avec Dr Balamurali Krishna, la grande voix de L'Inde
En 2005, Raghunath crée le spectacle Bollywood ballet au festival d'Avignon. il sort un CD et DVD du même spectacle.
En 2006, il présente un duo avec Carolyn Carlson dans le cadre de Lille 3000 au Colysée de Roubaix.
En 2007, il présente en Bretagne la création Tri mûrti avec le génie français Michel Portal.
En 2008, deux nouvelles créations rejoignent l’œuvre de Raghunath : Tanjore, créé lors du festival d'Avignon 2008 et Taj Mahal, pour une série de cinq représentations spéciales à l'Institut du Monde Arabe de Paris en décembre.
En 2009, il se produit à l’Auditorium de Lyon pour une création exceptionnelle avec Archie Shepp.
En 2010 : Rinkara » au Palais des congrès de Lorient.
En 2011 : Omkara II » au Théâtre de la Gaité Montparnasse pour 70 jours.
En 2017, Raghunath Manet se consacre désormais à la musique.
DISCOGRAPHIE
BABAJI DREAMS
Avec Shivamani
2015
RAGHUNATH MANET & BOLLYWOOD BALLET
Raghunath restitue leurs lettres de noblesse aux chorégraphies ancestrales du bharata natyam, avec une touche très personnelle en choisissant minutieusement les ragas et des chorégraphies sophistiquées du cinéma de bollywood
Tem Prod, 2006
RAGHUNATH MANET& BALA SUNDARAM
Raghunath Manet joue de la veena avec le violoniste indien Bala Sundaram. Ils présentent un répertoire de la musique carnatique.
Tem Prod, 2006
KURAVANE
Cet album est dédié à la mémoire de l’immense chanteuse M.S.Subbalakshmi.
Raghunath Manet apporte des mélodies et des danses inspirées de la tribu des kuravan, caste des gitans. Ces spectacles étaient très en vogue dans le Tamil Nadu, notamment dans les cours des Maharajas. Ils étaient dansés chaque année durant les festivals annuels des temples
Tem Prod, 2006
DR. BALAMURALI KRISHNA & RAGHUNATH MANET : KARNATIK
Karnatik est un album envoûtant réunissant deux grands maîtres de l'Inde du sud, Dr. Balamurali Krishna, la plus grande voix indienne actuelle et Raghunath Manet, musicien, joueur de veena, danseur : une veritable figure emblématique des arts indiens.
Couverts de distinctions dans leur pays, ces deux artistes marient dans l'album Karnatik la veena à la voix et enrichissent le répertoire de leurs compositions d'une pureté et d’une précision extrêmes : kriti vâtâpi, sâmâja, raghuvamsa, tanam sont autant de styles musicaux qui viennent se mêler au Karnatik. Les improvisations de la voix et de la veena sont dotées d'une émotion divine. Virtuosité, poésie, dévotion et magnétisme sont au rendez-vous.
MK2 music, 2005
ANJALI
Anjali signifie « hommage ». Raghunath rend hommage au dieu Shiva, Dieu de la Danse. La danse anjali est un moyen d’adorer Shiva sous ses très nombreuses formes. Raghunath Manet nous fait découvrir ses compositions musicales sur des textes anciens de la littérature tamoule de la période du troisième sangam (150 à 200 ans apr. J.-C.) et en particulier un ensemble de poèmes sur Shiva.
Tem prod, 2004
ALBERT DE PANAME & RAGHUNATH MANET : INDIAMOND
Raghunath Manet est l’un des artistes indiens les plus plébiscités au monde de part ses qualités de danseur et de musicien. Son denier spectacle "The Ponchery Tour" a reçu en 2002 les honneurs du public et de la presse. De son côté, véritable figure emblématique de la nuit, Albert de Paname joue avec adresse le mélange et le métissage des genres depuis le début de sa carrière de DJ. Leur rencontre est un véritable coup de foudre artistique, et les deux musiciens décident très vite de réunir leurs talents dans un album original mixant les sons électroniques avec les instruments les plus traditionnels de la musique indienne
Pschent, 2003
PONDICHERI II
Raghunath Manet, remet à l’honneur le patrimoine artistique du sud de l’Inde – comme le grand Ravi Shankar l’avait fait pour celui du nord. Ce disque, hommage à Pondichery a reçu la "médaille d'or d'Inde" est consacré aux musiques et aux danses, témoigne de sa parfaite maîtrise instrumentale et invite à la sérénité de l’héritage culturel indien et culturel hindou.
Dreyfus, 2002
DIDIER LOCKWOOD & RAGHUNATH MANET : OMKARA
Le son a une valeur sacrée. Il est associé au mythe de la création du monde. L'Omkara est la source de tous les sons. C'est à ce son que le dieu Shiva créa le monde. Des musiciens en quête de création et le hasard qui fait les belles rencontres... Le violoniste Didier Lockwood, le danseur et musicien indien Raghunath Manet, la soprano Caroline Casadesus et le percussionniste indien Murugan. La fusion jaillit, comme si l'œuvre n'attendait plus que de naître
Dreyfus jazz, 2001
KARAÏKKUDI
L'album Karaïkuddi est dédié à Amnesty International et à tous ceux qui défendent les Droits de l’Homme dans le monde. Raghunath Manet joue de la veena, accompagné par les joueurs de mrudangam et de tablas.
M10, 2000
SHIVA
Shiva est le plus souvent vénéré sous la forme de Lingam, phallus. Il est l'Être suprême et le Grand Seigneur du monde car c’est lui qui a créé le monde en dansant. Pour entrer en Union avec Shiva, les hommes ou les fidèles cherchent à atteindre le dieu à travers l’amour. Ils évoquent la bhakti, la dévotion. La danse et la musique conduisent à la fusion parfaite entre le “moi”, la shakti et Shiva
M10, 2000
TEMPLE DANCE
Raghunath Manet apporte des répertoires dansés dans les temples du Tamil-Nâdû par les maîtres de danse et les danseuses de temple.
IOD, 2000
UMAYALPURAM SIVARAMAN & RAGHUNATH MANET : YAL ISAI
"une rencontre musicale fascinante..."
IOD, 1999
GURUVAYUR & RAGHUNATH MANET DURAIPUDUVAI RAGAM
Le joueur de veena converse avec le grand joueur de mrudangam.
IOD, 1999
RAGHUNATH MANET & UMAYALPURAM SIVARAMAN :
VEENA RECITAL II
"L'un est un fameux danseur et joueur de veena (instrument du sud de l'Inde a sept cordes d'acier et de laiton); l'autre, le plus grand praticien de mrudangam (tambour double face, son aigu à doite, son grave à gauche). Les deux artistes sont portés par le bourdon du tampura (quatres cordes). Envoûtant".
Frémeaux & Associés, 1998
PONDICHERY
Raghunath Manet, remet à l’honneur le patrimoine artistique du sud de l’Inde – comme le grand Ravi Shankar l’avait fait pour celui du nord. Ce disque, hommage à Pondichery a reçu la "médaille d'or d'Inde" est consacré aux musiques et aux danses, témoigne de sa parfaite maîtrise instrumentale et invite à la sérénité de l’héritage culturel indien et culturel hindou.
Frémeaux & Associés, 1997
MUSIC AND DANCE
Double CD :
CD 1 : Récital de musique carnatique jouée à la veena par Raghunath Manet accompagné par Thiruvarur Bakthavatchalam, grand joueur de mrudangam.
CD 2 : récital de bharata-nâtyam : Raghunath Manet présente le répertoire de bharata-nâtyam actuel tel qu'il est déterminé par les quatre frères, grands maîtres de danse, musiciens et poètes, à la cour de Tanjore Sarfoji : Chinnaiyyâ (1802-1803), Ponnaiyyâ (1804) , Sivanandam (1808), Vadivêl (1810). Fréméaux & associés, 1995
VEENA RECITAL I
Récital de musique carnatique
Raghunath Manet joue un répertoire de musique carnatique à la veena accompagné par Vidwan T.K. Night & Day, 1994
DVD
OMKARA
Avec Didier Loockwood
Le son a une valeur sacrée. Il est associé au mythe de la création du monde. L'Omkara est la source de tous les sons. C'est à ce son que le dieu Shiva créa le monde. Des musiciens en quête de création et le hasard qui fait les belles rencontres... Le violoniste Didier Lockwood, le danseur et musicien indien Raghunath Manet, la soprano Caroline Casadesus et le percussionniste indien Murugan. La fusion jaillit, comme si l'œuvre n'attendait plus que de naître
Pondichéry
Pondichéry est à la danse indienne ce que Séville est au Flamenco. Le danseur et musicien indien, Raghunath Manet originaire de cet ancien comptoir français de l'Inde rendre un hommage à Pondichéry entourés de leurs musiciens, ils revisitent sur scène des choréragraphies de temples et nous font découvrir les splendeurs de la danse et de la musique indienne au son des voix, des instruments étonnants
Bollywood Ballet
Raghunath Manet, dans son spectacle « Bollywood Ballet » dévoile des chorégraphies millénaires qui lui ont été transmises par les grands maîtres de danse et les danseuses de temple, sur les bases desquelles le cinéma indien s’appuie encore aujourd’hui. On perçoit alors la continuité et l’influence des arts ancestraux dans la création contemporaine indienne.
Raghunath restitue leurs lettres de noblesse aux chorégraphies ancestrales, avec une touche très personnelle en choisissant minutieusement les râgas et des chorégraphies sophistiquées du cinéma de Bollywood…
BIBILIOGRAPHIE
Raghunath Manet a également publié trois ouvrages sur la danse et la musique aux éditions Tala Sruti
Les bayadères
Une Préface de Alain Danièlou, février 1993
"Les bayadères, danseuses sacrées du temple de Villenour"
On a beaucoup parlé des Devadasi, les danseuses consacrées aux temples a partir de l'époque médiévale mais nous manquons de précisions sur leurs modes de vie. Ni Ie Kâma Sûtra, ni Ie Manimékhalai" ne parlent des rapports des danseuses-courtisanes avec les sanctuaires. L'enquête faite par Raghunath Manet auprès des dernières danseuses consacrées apporte des éléments du plus haut intérêt pour cette facette de la civilisation indienne et le rôle de la danse comme moyen d'enseignement en familiarisant Ie peuple avec les mythes et les légendes des dieux et des héros. Raghunath Manet évoque aussi la stupide ignorance et l'hostilité des Européens envers un art sacré et l'organisation sociale qui considéraient les courtisanes comme les ornements de la cité et comme la communauté qui avait la responsabilité de maintenir et de transmettre au plus haut niveau, les traditions du théâtre, de la musique et de la danse, rôle que les "bayadères" ont su préserver, malgré les persécutions, jusqu'a nos jours. C'est de cette corporation des courtisanes que provenaient les plus célèbres danseuses et musiciennes du XXe siècle. L'enquête de Raghunath Manet auprès de leurs humbles soeurs des temples du sud de l'Inde est un document d'une rare importance »
Du temple à la scène
Une Préface de Carolyn Carlson, 2007
« L’intelligence du cœur, du danseur à créer un temps sacré et un espace où il peut intégrer son mouvement propre en le tissant aux rouages de l’univers, de rendre l’énergie cosmique visible à l’intérieur de sa propre histoire. C’est tout cela Raghunath Manet.
D’arracher quelques moments de beauté des pages de l’histoire de l’Inde ; de danser une danse, d'écrire un poèmede jouer une chanson, de partager l’amour. D’éclairer le chercheur.
C’est tout cela Raghunath Manet
D’être ému. Merci Raghunath »
La musique carnatique
Une Préface de Didier Lockwood Barbizon, février 2001.
« Ma rencontre avec Raghunath Manet, est un des points forts de ma vie musicale, artistique et humaine. Danseur et musicien indien de tout premier plan, Raghunath Manet, avec beaucoup de talent et d'intelligence permet à son art ancestral d'évoluer et de se fondre dans la culture occidentale sans pour autant perdre son identité
Extrêmement érudit, ce magnifique artiste est aussi un historien, et un musicologue incontournable qui, avec passion et pédagogie, nous livre les secrets merveilleux de sa culture. Cet ouvrage est véritablement la référence indispensable pour tous ceux qui désirent s'imprégner des racines historiques et techniques de cet art si exigeant
On pourra ressentir aussi à travers cette lecture toute l'humanité, la générosité, l'humilité et la très grande sagesse de son auteur. En effet, ce n'est pas seulement un livre d'histoire ou un manuel théorique, mais aussi et surtout une belle leçon de philosophie.
Mon amour pour l'Inde est né lors de mes premières tournées dans ce pays, il y a plus de vingt ans. En lisant cet ouvrage, j'ai retrouvé avec beaucoup d'émotion les sensations si particulières et fortes que nous procure la richesse de la culture indienne. Grâce à Raghunath Manet, j'ai aujourd'hui les clefs nécessaires pour en saisir toute la subtilité, qu'il en soit remercié du fond du cœur.
La musique indienne est un art au service des dieux. L'artiste à travers la musique cherche à fusionner avec l'Arne suprême. Le son, qui est reconnu pour avoir une action directe sur l'homme, lui procure de la joie. Dans ces moments de béatitude apportés par l'ensemble des sons Ide la voix ou de la veena), l'homme retrouve son origine sacrée. Le musicien ou le danseur a pour objectif de faire vibrer le spectateur aux harmonies de l'univers, la musique des sphères. C'est peut-être pour cela que les musiciens célestes appelés kinnar » sont entourés des dieux. »
Propos du Dr Balamurali Krishna
« Sri Raghunath Manet est un grand joueur de Veena. C'est un artiste de grand calibre, aux talents extraordinaires. Il maîtrise toutes les subtilités que requiert cet instrument. Incontestablement, Raghunath Manet est le chef de file de la nouvelle génération »
Télécharger la presse Omkara II
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“ Phénomène dans le milieu de la danse indienne, le danseur et chorégraphe Raghunath Manet, expert en bharata natyam, impose un talent singulier, rigoureux et flamboyant... ” Le Monde
" L’un des rares interprètes masculins de la danse du sud de l’Inde…déterminé à faire, grâce à la danse, le bonheur des gens et des anges " Télérama
" Qu’il frappe de ses pieds nus le sol des temples indiens ou qu’il foule le plancher des grandes scènes du monde, Raghunath Manet surnommé le « Noureev Indien » entoure ses apparitions d’un climat de magie " Télérama
“ Raghunath Manet est un virtuose de la danse qui vit chacun de ses spectacles comme une apparition quasi sacrée. Un moment de magie pure…” Le Parisien (10 décembre 2005)
“ Un enthousiasmant danseur viril qui perpétue la tradition…” Le Figaro
“ Il fouille le répertoire et l’ouvre à une écriture plus contemporaine ; d’une nouvelle génération, Raghunath Manet ne rompt pourtant pas avec la tradition ; il la fait sienne tout en bousculant bien des codes. ” Libération
Om Shiva avec Sivamani
Shiva Talam avec Sivamani
Mughul India
Tri Muri avec Michel Portal
Jazz et Ragas avec Archie Shepp
Pondichery
Omkara II